Le lieu est rêvé : la Thaïlande, ses plages, le soleil, et un programme immobilier alléchant. Mais le rêve d’investissement en Asie a tourné au vinaigre pour des centaines de Français. New Nordic Development, c’était le nom du projet, lancé par le Norvégien Kurt Svendheim avec sa société New Nordic Group (NNG). Sauf que depuis le premier confinement instauré avec la crise sanitaire du Covid-19, NND a été placée sous la protection du tribunal de commerce et les chantiers sont à l’arrêt.
Difficultés liées au Covid ou escroquerie immobilière pure et simple ?
Une excuse « officieuse » pour une association de victimes qui déplore devoir faire face à « des escrocs ». Car Kurt Svendheim n’est pas un inconnu. Selon Le Parisien, le Norvégien est arrivé en Thaïlande en 2009, mais tous les projets immobiliers instaurés depuis sont au point mort ou « n’ont pas vu le moindre coup de pioche », apprend-on. Pire, il est mêlé à des affaires de faillites immobilières mettant en jeu des millions d’euros au Brésil ou en Bulgarie.
Les chances pour les investisseurs floués de récupérer leur mise semblent désormais bien minces. Au total, près de 2500 épargnants, dont une majorité de Français, seraient concernés.
En échange d’investissements de plusieurs dizaines de milliers d’euros, les clients se voyaient garantir une alléchante rentabilité locative de 6 à 10% par an. Par ailleurs, la formule s’accompagnait d’une possibilité de «cashback». Moyennant le paiement de l’intégralité du bien immobilier avant même la construction, la société s’engageait à racheter le bien 10 à 30% plus cher que son prix d’achat au bout d’un certain nombre d’années. Une formule mise en avant par les commercialisateurs comme une garantie «satisfait ou remboursé» mais qui s’apparente également à la pyramide de Ponzi que l’on retrouve dans beaucoup d’arnaques où les nouveaux clients financent le système.
Source : Cauchemar immobilier thaïlandais pour des centaines d’investisseurs français