Wan Farangset, le jour de gloire est arrivé de Patrick Chesneau
14 juillet. Dans l’Orient mystérieux, hommage rendu à l’histoire d’un morceau originel du continent Europe. Nation dépositaire d’une devise qui a fait le tour du monde: Liberté Egalité Fraternité, héritage de la révolution de 1789. Sur la lancée des siècles, reste à conquérir l’avenir.
Today in Thailand is French National Day. Bastille Day.
Baguette, saucisson, fromage et vin gouleyant. Red wine Day. Les Days sont jetés. Alea jacta est. Goûtons notre plaisir.
Certes, pas de bal des pompiers tricolores hier soir sur les rives du fleuve Chao Phraya à Bangkok, pas de bals-musette sous une farandole de bérets à Sukhumvit ou de moments à guincher sur un son d’accordéon soi Suan Phlu, pas non plus de défilé des représentants de la communauté française sur Ratchadamnoen avenue. Encore moins de feu d’artifice sur l’esplanade de Sanam Luang.
Pourtant…ce vendredi est le grand jour des Farangset siamois. Tous incarnent la France qui excelle à arpenter la planète. Épris de tropiques. Voyageurs, bourlingueurs, explorateurs dans toutes les déclinaisons du possible. Touristes de simple passage en quête d’insolite, vacanciers collectionneurs de destinations paradis, expatriés par opportunité professionnelle, nomades digitaux amateurs de clics et sauts de puces numériques, sacs à dos itinérants en mode « road trip » comme ils aiment à dire entre deux anglicismes, résidents de long terme tombés en amour du plus beau coin d’Asie entre Mékong et mer Andaman, retraités adeptes du farniente du 3ème âge dans la contrée des éléphants et des orchidées. Pour marquer l’événement, les rencontres joyeuses et conviviales éclosent d’un bout à l’autre du pays à l’initiative d’une ribambelle d’associations frenchies.
De Chiang Mai à Phuket avec haltes de fins gourmets de la découverte en Isaan, à Bangkok, Pattaya, Hua Hin, Koh Samui et tellement plus si affinités.
Partout dans le Royaume, la french touch s’épanouit.
Vive l’amitié France-Thaïlande. Nos drapeaux partagent les mêmes couleurs.
Bon 14 juillet à tous.
Une Chronique de Patrick Chesneau