La propriété foncière étrangère en Thaïlande est une question complexe, principalement dictée par la loi sur le code foncier de 1954, qui interdit aux étrangers de posséder des terres. Cette loi est conçue pour maintenir le contrôle national sur les précieuses ressources naturelles de la Thaïlande.
Il existe toutefois des exceptions à cette règle. Le Board of Investment, par exemple, autorise la propriété foncière pour les investisseurs étrangers dans certaines catégories d’entreprises. De plus, selon la loi thaïlandaise sur les condominiums, les étrangers peuvent posséder jusqu’à 49 % de l’espace total d’un immeuble en copropriété.
Les lois sur la propriété immobilière sont strictes pour les non-autochtones, et toute personne intéressée par l’acquisition d’une propriété en Thaïlande doit être pleinement consciente de ces complexités. Il est important de s’assurer que toutes les transactions immobilières respectent le cadre juridique du pays pour éviter de futures complications.
Le Département foncier a récemment mis à jour les critères concernant la propriété étrangère des terres en Thaïlande.
Héritage : Les ressortissants non thaïlandais qui sont les héritiers légaux d’étrangers autorisés à détenir des terres peuvent hériter des propriétés foncières.
Toutefois, cet héritage doit respecter les règles énoncées dans les lois foncières ou les critères régissant la propriété foncière par les étrangers.
Par exemple, les héritiers peuvent hériter jusqu’à 1 rai (0,160 hectare) de terre à usage industriel ou jusqu’à 10 rai (1,60 hectare) à des fins agricoles. L’utilisation du terrain doit également correspondre aux autorisations accordées aux propriétaires d’origine.
Achat de terrain : Selon l’article 96 du Code foncier, les étrangers sont autorisés à acheter 1 rai de terrain pour la construction résidentielle après avoir investi un minimum de 40 millions de bahts dans le pays.
Cet investissement doit contribuer au bien-être économique et social de la Thaïlande ou entrer dans les catégories approuvées par le Conseil de l’investissement.
Les investissements doivent être maintenus pendant au moins trois ans et la propriété résidentielle acquise par les étrangers doit être située à Bangkok, Pattaya ou dans toute autre municipalité.
Transfert de terrain : Les étrangers peuvent se soumettre à des procédures de transfert de terres conformément aux lois pertinentes, telles que la loi sur la promotion de l’investissement de 1977.
Le Département foncier souligne que les ressortissants thaïlandais agissant en tant que nominés pour détenir des terres pour des étrangers peuvent être passibles d’une peine d’emprisonnement de trois ans et d’une amende.
Les étrangers reconnus coupables d’acquisition illégale de terres sont passibles d’une amende quotidienne maximale de 20 000 bahts et/ou d’une peine d’emprisonnement maximale de deux ans.
Source : Thaiger (thethaiger.com)
Personnellement je pense que c’est une grosse erreur mais ce n’est que mon point de vue en tant que Français