Le département des douanes thaïlandais a interdit les importations de certains pantalons à motif d’éléphants en provenance de Chine.
Alors que le royaume tente de mettre en avant le pantalon éléphant, très apprécié des voyageurs, comme une spécialité du pays et un élément du soft power, un grand nombre de ces pantalons sont fabriqués en Chine et donc vendus moins cher que ceux fabriqués en Thaïlande.
Le ministre du Commerce, Phumtham Wechayachai, a lâché une bombe lundi, faisant allusion à un tournant dramatique dans l’histoire de ces ensembles éléphantesques. Le département des douanes a été mis à contribution pour arrêter l’afflux de ces merveilles à motifs en provenance de Chine, à la suite de l’enregistrement du modèle en vertu de la loi sur le droit d’auteur.
La controverse s’est enflammée sur une page Facebook au nom intrigant de « Lui Chine » ou « shoot2china », une page qui compte 1,4 million d’abonnés. Un post qui est devenu viral dimanche a mis en lumière une révélation surprenante : les pantalons disponibles sur les plateformes en ligne chinoises sont vendus à des prix qui font pousser un soupir de soulagement à votre portefeuille, à partir de 30 bahts par pièce au tarif de gros. La cerise sur le gâteau ? Certains vendeurs thaïlandais entreprenants ont importé ces alternatives économiques, avec des shorts à partir de 65 bahts et des pantalons à 75 bahts.
Les fabricants thaïlandais se retrouvent à la croisée des chemins, aux prises avec une concurrence implacable. La voix de la foule numérique suggère une stratégie ingénieuse : tout est question de qualité plutôt que de quantité. Un cri de ralliement a été lancé pour la certification « Thai Select », un badge d’honneur représentant une qualité de fabrication standardisée, ce que le ministre du Commerce Phumtham Wechayachai a acquiescé.
Les marchés animés de Bo Bae et Prathunam à Bangkok sont devenus des arènes de discussion, les vendeurs se faisant l’écho du sentiment d’intervention du gouvernement. Depuis plus d’un an, des histoires de pantalons chinois séduisant les touristes avec leurs prix irrésistibles circulent, suscitant des appels à des mesures de protection telles que des taxes à l’importation pour uniformiser les règles du jeu pour les fabricants thaïlandais réputés pour leur qualité supérieure.
Ajoutant une voix autorisée au débat, le Premier ministre Srettha Thavisin a articulé dimanche les implications plus larges de la saga des pantalons d’éléphant. C’est un signal d’alarme pour le pays afin qu’il renforce ses propriétés intellectuelles et ses stratégies de marketing contre l’appropriation. S’inscrivant dans le fil des divers débats sur la fabrication, il a souligné l’urgence de s’attaquer de front à la protection du droit d’auteur, soulignant l’importance des questions les plus insignifiantes comme ces pantalons dans l’élaboration des efforts nationaux de protection.
Alors que cette histoire captivante de mode, de culture et de droit d’auteur continue de se dérouler, une chose reste claire : le pantalon à motif d’éléphant est plus qu’un simple vêtement ; Ils sont un canevas pour une conversation plus large sur la créativité, l’identité et le savoir-faire économique. Alors, la prochaine fois que vous enfilerez ce pantalon confortable à motifs, n’oubliez pas que vous portez un morceau d’une histoire cousue au cœur même de la saga du marché thaïlandais.
Source : Thai News