Birmanie : le bain de sang se poursuit

Les forces armées birmanes ont abattu au moins 80 personnes près de Rangoun. Les détails des massacres apparaissent le jour même où 19 personnes ont été condamnées à mort pour le meurtre de l’ami d’un officier. Les soldats auraient encerclé les résidents dès le début de la matinée du 9 avril, en utilisant des armes lourdes. Ils ont amené les morts dans une pagode, a rapporté Myanmar Now, citant un dirigeant d’un groupe de protestation qui a parlé avec des témoins oculaires.

Les forces de sécurité birmanes ont tué plus de 80 manifestants anti-coup d’État dans une ville proche de Rangoun, ont déclaré samedi un groupe de surveillance et un média local. Les manifestants ont défilé avec des vêtements peints en couleur rouge-sang dans plusieurs villes du pays.

Les troupes ont aussi utilisé des grenades à fusil pour disperser la manifestation à Bago, selon des témoins et des médias nationaux. Selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP) et le portail d’information Myanmar Now, 82 personnes ont été tuées.

Morts amenés dans une pagode

Les soldats auraient encerclé les résidents dès le début de la matinée de vendredi, en utilisant des armes lourdes. Ils ont amené les morts dans une pagode, a rapporté Myanmar Now, citant un dirigeant d’un groupe de protestation qui a parlé avec des témoins oculaires.

Après plus de deux mois de régime militaire, les efforts déployés pour vérifier les décès et confirmer les informations sur les mesures de répression ont été considérablement réduits par l’étranglement des communications à l’intérieur du pays par la junte, qui a plongé la majeure partie de la population dans un black-out de l’information.

Coûte que coûte, la junte militaire tente d’étouffer les contestataires. Depuis que l’armée a chassé du pouvoir la dirigeante civile Aung San Suu Kyi, lauréate en 1991 du prix Nobel de la paix, une chape de plomb s’est abattue sur le pays. Et les morts se multiplient. Depuis le coup d’État du 1er février, la répression des manifestations a fait 701 morts, selon le décompte tenu par l’Association d’assistance aux prisonniers politiques (AAPP).

Source : www.gavroche-thailande.com

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *